Tinariwen à Paris le 12 février 2010

Aprés son passage à Tamanrasset pour le Festival “Sauvez l’Imzad”, le groupe Tinariwen est de passage à Paris, le 12 février, à la Cité de la Musique.

L’occasion de découvrir sur scène le blues des musiciens touaregs dont le dernier album, “Imidiwan : companions”, est dans les bacs depuis septembre.

Grâce à un savoureux cocktail de blues et de musique traditionnelle, Tinariwen est devenu aujourd’hui la voix du peuple touareg. Depuis sa naissance en 1982, le groupe chante la cause des “ishoumar”, ces jeunes condamnés dans les années 1960 à un exil sans fin

Avec leur dernier opus, “Imidiwan : companions”, les rockers en djellabas proposent d’embarquer pour un nouveau voyage sonore dans les sables du désert malien. Enregistré dans le village de Tessalit, près de la frontière algérienne, l’album rappelle le son épuré du premier fait d’arme du groupe, le fameux “Radio Tidas Sessions”.

Tinariwen explore ici les sonorités électroniques, sans pour autant dénaturer ses complaintes entêtantes, sur fond de guitares cristallines, de claquements de mains et de percussions traditionnelles. On comprend pourquoi le groupe plaît autant à des fans de blues électrique qu’à des amateurs de musique africaine.

La Cité de la Musique ouvre ses portes au groupe le 12 février pour un concert qui promet d’être mémorable. D’abord parce que Tinariwen, avec sa dizaine de musiciens présents sur scène, est un grand groupe de “live” dont les shows ont déjà enflammé les salles d’Europe, des États-Unis et d’Australie. Ensuite, parce que la soirée va permettre au public français de découvrir le groupe de femmes nomades Tartit, autre joyau de la musique malienne contemporaine.